Créée en 1999, la SASU est la forme juridique employée par plus de 30% des créateurs d’entreprise (chiffres de 2016). La SASU est une alternative à l’EURL quand on se lance tout seul dans la création d’une entreprise. Point par point, vous allez voir SASU avantages et inconvénients en ce qui concerne son statut juridique et ses charges sociales.
Un statut confortable financièrement pour les travailleurs indépendants
Les travailleurs indépendants ayant monté une SASU ne paient pas de cotisations sociales sur leurs dividendes, contrairement à l’auto-entrepreneur affilié au régimes des indépendants ou à l’artisan avec son EURL. La SASU est accessible aux demandeurs d’emploi et leur ouvre les portes de l’entreprise. En effet, en attendant de pouvoir se dégager un salaire convenable, ces derniers pourront continuer de percevoir leurs indemnités et se construire une trésorerie. Ils pourront également investir. En terme de transmission, la SASU est plus facile à partager qu’un fonds de commerce car elle repose sur des valeurs fiduciaires et non des valeurs mobilières. Les héritiers devronts réglers’acquitter d’un droit de 0.1% ce qui est avantageux contraorement à une SARL où les droits sur les parts sont de 3%.
– Une certaine liberté de gestion
La SASU permet de gérer son entreprise de façon souple grâce à l’élaboration de statuts. Elle permet notamment d’avoir un associé tout en restant le président. Cela veut dire que ce dernier garde les pleins pouvoirs sur ce qui concerne son entreprise comme les contrats avec les fournisseurs et les clients, mais aussi tout ce qui concerne la vie sociale comme l’embauche, les congés ou les primes. La prise de risques est également moindre pour monter une filiale car la SASU permet d’équilibrer les comptes du groupe, même si une des filiales est en difficulté.
Les freins au choix d’une SASU
La SASU est avantageuse certes, mais il faut choisir ce statut si l’activité de l’entreprise dispose d’un fort potentiel de développement. Il faut donc avoir une étude de marché poussée pour savoir si votre entreprise peut connaître une croissance exponentielle. De plus si elle bénéficie d’une certaine souplesse de gestion, la SASU jouit d’un formalisme strict. Son dirigeant doit rédiger des statuts clairs et doit aussi faire un dépôt de comptes chaque année. Ces démarches nécessitent l’intervention d’un expert-comptable, ce qui peut engendrer des frais de gestion supplémentaires. Côté finances, si le créateur de la SASU ne paie pas de cotisations sociales, il est néanmoins obligé de payer l’impôt sur les entreprises qui représente 15.5 à 28% de son chiffre d’affaires. Dernier inconvénient et pas des moindres puisqu’il concerne les avantages sociaux. En effet; le dirigeant de la SASU dispose de la même couverture sociale que les non salariés. Autrement dit, si ses frais de maladie sont prises en charge, ce n’est malheureusement pas le cas de sa cotisation chômage.